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Halloween -

À l’approche d’Halloween rendons hommage aux femmes accusées de sorcellerie.

Des milliers de femmes, torturées, pendues, brûlées…


Non pas pour avoir fait le mal, mais pour avoir su, parlé, soigné, refusé de se taire.

La chasse aux sorcières n’était pas qu’une folie religieuse :

c’était un outil de contrôle.


- La peur du féminin.

À une époque où la femme devait être soumise, celles qui guérissaient, qui pensaient, ou qui vivaient seules incarnaient une menace.


- Le chaos des guerres et des épidémies.

Les famines, les pestes, la misère poussaient les foules à chercher des coupables.

Le pouvoir religieux et politique les leur désignait : des “sorcières”.


- L’emprise de la religion et de la peur.

Quand la foi devient outil de domination, elle cesse d’éclairer : elle brûle.

Les institutions, désorganisées et rivales, ont laissé se propager la terreur au nom de la “pureté”.


- La soif de pouvoir.


Les “procès” servaient à affirmer l’autorité, à briser toute dissidence.

On éliminait les libres penseuses, les guérisseuses, les sages-femmes — les voix qui dérangeaient.


Aujourd’hui, souvenons-nous.

Ces femmes n’étaient pas des sorcières.

Elles étaient les premières libres, les premières savantes, les premières résistantes.

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Que leur mémoire nous rappelle ceci :

toute société qui a peur des femmes fortes finit toujours par s’éteindre dans sa propre ignorance.


 
 
 

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